VOIR AUSSI
LES COMMUNIQUES
PAGE 20 BIS
Retour
page 15:
Retour page d'Accueil:
P.20bis -Communiqués:
P.20-6 - Communiqués:
P.21 - Communiqués: |
SUITE DES COMMUNIQUES
:
*************************
ORGANISATION
DU PEUPLE EN LUTTE (OPL)
COMMUNIQUE DE PRESSE L'OPL inquiète pour
la vie de ses dirigeants, notamment de son négociateur
principal : Paul Denis.
La Coordination Nationale de l'OPL est alarmée par les
informations fiables et de sources diverses qui lui parviennent
depuis tantot deux semaines. Elles font état de la planification
dans les plus hautes sphères du pouvoir de l'enlèvement
et de l'assassinat de Paul Denis, négociateur principal
et membre du Comité Exécutif National de l'OPL.
Des signes particulièrement inquiétants sont d'ailleurs
manifestes dans les parages de sa résidence à Port-au-Prince.
Dans le contexte d'insécurité générale,
d'impunité caractérisée, de kidnapping,
d'assassinats politiques, la Coordination Nationale de l'OPL
informe l'opinion publique de ces man?uvres criminelles du pouvoir
de facto. Elle en appelle à la vigilance de tous les militants
et à l'attention de tous les secteurs de la vie nationale
pour protéger la vie de ses dirigeants. Elle considère,
d'ores et déjà, le Pouvoir Lavalas et ses principaux
organes comme directement Responsables de tout ce qui pourrait
advenir contre la vie d'un dirigeant de l'Organisation et de
Paul Denis plus précisément.
Port-au-Prince, le 9 janvier 2002
Pour la Coordination de l'OPL,
Edgar LEBLANC fils
Gérard PIERRE-CHARLES
Coordonateur Général ***************************
RASSEMBLEMENT POUR LA DEFENSE DE LA DÉMOCRATIE
EN HAITI
le samedi 9 Février 2002,
à partir de 17 heures
au 120 Rue Lafayette- 75010 Paris.
De graves évènements sont venus une fois de
plus meurtrir notre pays. Un soi-disant "coup d'état"
survenu le 17 Décembre 2001, a servi de prétexte
pour parachever l'oeuvre de destruction des forces démocratiques
entreprise par les lavalasiens.
Depuis la mise en place, à la suite d'élections
fortement contestées pour ne pas dire "frauduleuses"
du gouvernement d'Aristide, les meurtres succèdent aux
meurtres. De nombreux militants d'organisations démocratiques,
des journalistes, des personnalités, de simples citoyens,
ont été et sont presque quotidiennement victimes
de groupes se réclamant de "fanmi-lavalas".
La terreur règne. De nombreux démocrates menacés
se cachent comme au temps de la dictature des duvaliers. D'autres
ont dû fuir. La presse est mise hors d'état de fonctionner
normalement. De nombreux locaux d'organisations et des habitations
particulières ont été incendiés.
Le pouvoir veut à tout prix museler l'opposition. Les
méthodes fascistes bafouent la Constitution. C'est une
nouvelle dictature qui se met en place, aux vues et aux sus de
l'Occident démocratique.
Il apparaît de plus en plus évident que les violences
ciblées contre les organisations démocratiques
(d'une telle ampleur et tellement bien orchestrées, en
quelques heures, sur l'ensemble du territoire national) ne peuvent
pas être considérées comme le fait d'une
simple tentative de coup d'état initié par un petit
groupe d'hommes ayant tenté de s'emparer du Palais national.
Il serait ridicule de penser qu'une poignée d'individus
auraient pu avoir la prétention de se saisir du pouvoir
avec des moyens aussi dérisoires. Tout donne à
penser qu'ils ont été manipulés. Comment
d'ailleurs leurs voitures auraient-elles pu pénétrer
aussi facilement dans l'enceinte du bâtiment ? Où
sont actuellement ces hommes ? D'après les dépêches,
ils se seraient, à l'exception d'un seul, évaporés
dans la nature.
L'appel au calme et les déclarations des membres du gouvernement,
faites (sans aucune forme d'indignation authentique) contre les
meurtres perpétrés et les actes de sauvagerie des
incendiaires, apparaît comme inscrits dans un scénario
tentant de dégager la responsabilité des dirigeants
haïtiens.
On voudrait nous faire croire que les organisations démocratiques
et leurs principaux dirigeants sont en fait les instigateurs
de cette soi-disant tentative de coup d'état. Quelle est
la responsabilité du chef de l'Etat, Jean Bertrand Aristide,
qui a prôné dernièrement la théorie
de la "TOLERANCE ZERO" aussitôt suivie de meurtres
de militants d'organisations démocratiques, d'assassinats
de journalistes tel Brignol LINDOR. Rappelons aussi le meurtre
de Jean Dominique, dont on sait qu'il a été commis
par des hommes de mains gravitant autour du Pouvoir.
Si le gouvernement a pu avec autant de facilité maîtriser
les "assaillants" du Palais national, comment n'a-t-il
pas pu intervenir pour protéger tant de bâtiments
odieusement saccagés et les habitations de nombreux responsables
d'organisations démocratiques, reconnues comme telles
sur le plan international?
Le centre de recherche CRESFED, riche de documentation sur la
Caraïbe et l'Amérique Latine, a été
pillé et incendié, ainsi que l'Institut Français
d'Haïti.
Yvon Neptune, Président du Sénat et Porte-parole
de "Fanmi-Lavalas" a déclaré après
ces odieux attentats: "Le Peuple a bien choisi ses cibles"...
Ceux qui ont brûlé les sièges des Partis
Politiques ont manifesté à Port-au-Prince pour
réclamer au pouvoir le paiement de leurs actions, montrant
ainsi clairement l'implication du gouvernement auquel ils se
sont adressé. Il ne faut pas oublier que depuis le triomphe
en mai 2000 du parti d'Aristide, la Famille Lavalas, aux législatives
et aux municipales, est en proie à l'instabilité
politique. Les partis de la Convergence ont dénoncé
les scrutins et de nombreux donateurs, dont les Etats-Unis et
l'Union européenne ont gelé leur aide économique.
Un ressentiment anti-Aristide commence également à
naître au sein de son propre parti.
Il faut que le pouvoir "mal-élu" accepte d'accomplir
les engagements qu'il a pris devant les instances internationales
(entre autres de refaire des élections honnêtes)
et qui non tenues nous valent la suppression de l'aide des Etats-Unis
et de l'Union Européenne.
Quelle belle occasion pour notre "Président",
d'apparaître (à travers, ce que nous appellerons
une "provocation" savamment orchestrée), comme
celui qui tient bien tout en main et qui appelle mielleusement
au calme et aux valeurs démocratiques.
Nous dénonçons avec fermeté ces manoeuvres
qui ruinent la cause de la démocratie en Haïti. Nous
appelons tous ceux et celles qui font leur la cause des Droits
de l'Homme, à faire échec à cette neo-dictature
qui s'implante de plus en plus ouvertement dans le pays. Halte
aux mensonges et aux déclarations onctueuses.
Nous appelons tous les démocrates haïtiens séjournant
en France, ainsi que leurs amis français et autres, à
participer au
RASSEMBLEMENT POUR LA DEFENSE DE LA DÉMOCRATIE
DANS NOTRE PAYS
le samedi 9 Février 2002,
à partir de 17 heures
au 120 Rue Lafayette- 75010 Paris.
Gérald BLONCOURT (Président de l'Association
Pour la Défense des Droits de l'Homme et de la Démocratie
en Haïti et dans le Monde, plus connue comme "COMITE
POUR JUGER DUVALIER)-
Jean Marc NUMA (Président-Adjoint du Comité pour
Juger Duvalier)
Alemy ILOFILS (Secrétaire du Comité pour Juger
Duvalier)
Florence GAUTHIER (Trésorière du Comité
pour Juger Duvalier)
Léon AUGUSTE (du Bureau du Comité pour Juger Duvalier)
Yves BENOT (du Bureau du Comité pour Juger Duvalier)
Paul Baron (de l'Association Pour Haïti)
Elliott ROY (de l'Association Pour Haïti)
Wilfrid READ (de l'Association Pour Haïti)
Nous attendons d'autres signatures...
****************************
Nous avons reçu ce texte de M. Gaillard et dans l'esprit
de notre site ouvert au débat, nous vous le soumettons.
A travers une Convergence "largement large" Sauver
Haïti de l'anarchie et de l'intolérable
Micha Gaillard
Pour Brignol, Ben, Jessie, Suzie, Gérard, Luc et les
autres qui ont donné leur vie et leurs biens pour notre
cause.
L'anarchie " macoutique " est dans nos murs.
Scénarios piteux, incendies, crimes, vols, rackets, intimidation,
persécutions, corruption, escroqueries, prévarication,
forfaitures, franchises douanières et passe-droits jusqu'ici
jamais vu dans notre histoire, sont devenus monnaie courante
et constituent la marque de fabrique, les normes de référence
de la pratique du régime lavalassien. Le tout imposé
par la violence, exercée soit de manière formelle
-à travers une partie de la Police Nationale-, soit de
manière informelle, le job de répression étatique
est sous-traité aux " milices armées "
abusivement désignées sous le vocable de "
groupe populaire ". Après les partis politiques,
après les secteurs organisés de la société
civile, après les journalistes, aujourd'hui c'est l'ensemble
de la population qui devient la proie des nouveaux macoutes,
les lavalassiens d'à présent. L'appel au mot d'ordre
" zéro tolérance " lancé par le
chef de l'Etat " de facto " ne concerne plus dorénavant
seulement les criminels, les hommes et femmes politiques de l'opposition
et les journalistes indépendants, mais s'étend
également à n'importe quel Haïtien et Haïtienne.
Personne n'est épargnée. Nou tout ka pran !
Flash-back : de la violence politique à la violence
tout court Pour s'accaparer de l'ensemble des sièges
électoraux -de la présidence aux délégués
de ville en passant par le parlement et les mairies- et par voie
de conséquence, à presque tous les coins et recoins
de l'Administration publique, Lavalas a systématiquement,
durant l'année électorale 2000, utilisé
la violence, la corruption et le vol pour atteindre son vil objectif.
A l'époque, cette pratique " macoutique " visait
essentiellement à écarter les opposants politiques
de toute responsabilité d'Etat. Hormis la violation exercée
sur son droit de vote, la population était épargnée
de ces exactions.
On aurait pu croire que cette forme anachronique de conquête
de pouvoir une fois achevée, Lavalas, pour s'attirer la
sympathie du peuple, aurait un comportement différent.
Malheureusement, la méthode expérimentée
lors du coup d'Etat électoral s'applique aujourd'hui dans
la gestion quotidienne des affaires de la cité. L'insupportable
atteint ses limites. Un effort collectif d'ordre quantitatif
et qualitatif s'impose afin de sauver Haïti de l'anarchie
et de l'intolérable.
Au-delà du rôle joué par la Convergence
Démocratique Quelles que soient les reproches, les
critiques qui peuvent être adressées à la
Convergence Démocratique -certaines d'entre elles sont
justifiées- il n'en demeure pas moins que ce regroupement
de partis et d'organisations politiques a permis de freiner Lavalas
dans la réalisation de son entreprise démoniaque.
Alors que bon nombre d'entre nous -je parle des leaders d'opinion-
s'en remettait au destin, après le 21 mai 2000, le Front
du refus que représente la Convergence Démocratique
a dans sa lutte opiniâtre, tenu ferme la barre. Il a ainsi
permis de " déshabiller Lavalas ", de démasquer
Jean-Bertrand Aristide aux yeux de l'opinion publique nationale
et internationale, de montrer crûment ce qui se cachait
derrière les mielleuses paroles de ce dernier (entre autres,
" 2001 ap bon "). Les négociations ont été
utiles pour mettre Lavalas à nu.
Durant ces seize (16) derniers mois, les actions de la Convergence
Démocratique et d'autres secteurs de l'opposition politique,
sans oublier les nombreux groupes de la société
ont permis non seulement d'ouvrir les yeux des uns et des autres
sur les intentions cachées et les pratiques macoutiques
lavalassiènnes (celles énoncées au début
de l'article) mais également d'aiguiser les contradictions
au sein de Lavalas pour affaiblir ce régime arbitraire.
Aujourd'hui, il devient impératif de rassembler, dans
une plate-forme politique la plus large possible tous ceux qui
veulent empêcher Lavalas de mener le pays vers l'anarchie
et de ranger définitivement Haïti dans la sphère
des pays considérés comme "entités
chaotiques ingouvernables ".
Pour une large Plate-Forme des forces démocratiques
La Convergence Démocratique et les autres oppositions
organisées ou individuelles ont l'obligation de déchiffrer
les exigences de la conjoncture actuelle afin d'y faire face
intelligemment.
Sans rien soustraire au travail important de la Convergence Démocratique
il est indispensable et urgent de mettre sur pied un autre espace
de concertation plus large; lequel outil regrouperait l'ensemble
des acteurs politiques et civiques qui disent " ça
suffit ". Cet espace commun permettra de structurer et de
canaliser ce large mouvement " du peuple revendicatif "
en gestation qui, pour prendre sa vitesse de croisière,
exige une direction concertée.
Les modalités de création et de fonctionnement
de cette plate-forme de concertation ainsi que ses objectifs
spécifiques seront étudiés par les intéressés
eux-mêmes. Plus que de dénoncer le macoutisme nouvelle
formule qui s'édifie de plus en plus, il nous faut organiser,
en réseau, nos différentes " bases "
pour retirer Haïti de l'anarchie périlleuse dans
laquelle s'est volontairement installé Lavalas ... et
pour préparer l'avenir ... Construisons notre pouvoir
de convocation, d'organisation et, dès à présent
préparons-nous à la gestion des affaires de l'Etat.
Bienvenue dans ce Projet démocratique aux compatriotes
de Lavalas qui rejettent les pratiques actuelles du gouvernement.
Composition de la Plate-forme des forces politiques L'heure
n'est pas au sectarisme. L'auteur de cet essai estime nécessaire
de rassembler, dans un moyen et long terme, les forces politiques
nationales en trois ou quatre grands partis. Pourquoi, en effet,
ne pas restructurer la classe politique haïtienne en partis
social-démocrate, démocrate-chrétien, libéral
ou autre ? Je suis personnellement engagé dans la création
d'un mouvement social-démocrate unitaire. Mais la conjoncture
exige, aujourd'hui, autre chose. Elle nous interpelle, au-delà
des clivages politico-idéologiques des groupes politiques
et de chaque citoyen. Ne l'oublions jamais : Il faut sauver Haïti
de l'anarchie et de l'intolérable.
La Convergence n'a pas le monopole exclusif de la mobilisation
pour la démocratie et contre l'anarchie lavalassienne.
En conséquence, la Convergence, doit en compagnie du FRONTCIPH,
du PDCH, du MRN, de l'Alternative pour le Changement, de l'ADEBA,
des Forces Morales, du KOREGA, du PNDPH ..., se mettre en réseau
avec les groupes civiques qui, aux quatre coins du pays, ont
un pied sur le volet politique (je pense, entre autres, au Mouvement
paysan dirigé par M. Chavannes Jean-Baptiste, le MPNKP,
voire même Koze pèp). Ceci est d'autant plus important
que beaucoup d'organisations qui se mobilisent actuellement sur
le terrain veulent être structurellement liées à
l'un ou l'autre des oppositions pour, ensemble, agir efficacement.
Des personnalités politiques ou qui pour l'occasion le
deviennent, je pense à d'ancien Premier ministre, d'anciens
ministres connus pour leur engagement dans les droits humains
ou d'historien - journaliste célèbre pour ne citer
que ceux-là, pourraient jouer leur partition spécifique.
Imagination, créativité et détermination
Il nous faut faire preuve d'imagination et de créativité.
Qui aurait cru que la Convergence Démocratique aurait
pu être mise sur pied et délivrer une marchandise
du fait de sa composition si disparate ? Elle a démontré
sa capacité de gérer ses contradictions internes.
Il faut, à présent, monter la barre plus haut et
dupliquer cette expérience dans le cadre d'une plate-forme
plus large. Certains parmi les miens estiment, à juste
titre, de rependre la formule de Chavannes Jean-Baptiste et travailler
à monter une Convergence Démocratique Nationale
et Populaire. Avec la volonté et l'esprit patriotique
...
Par ailleurs, c'est également sujet au débat, il
faudrait, à la différence de l'après 86,
laisser les secteurs de la société civile non partisans
(Eglises, syndicats, secteur privé, droits de l'homme,
groupes de femmes, en particulier) en dehors de cette initiative
à caractère typiquement politique. A titre individuel
des citoyens de ces institutions pourraient apporter leur contribution.
A ces groupes non partisans d'identifier les meilleures formules
de lutte pour la même cause (bloquer l'anarcho-macoutisme)
et selon leur spécificité. L'articulation de ce
secteur " non partisan " avec le mouvement démocratique
politique pourrait se faire au coup par coup selon les formules
les mieux appropriées.
Préparer l'Alternative
Trop de voix responsables s'élèvent, pour ne pas
en tenir compte, et disent que l'opposition ne propose aucune
alternative sérieuse de remplacement de Lavalas, en terme
d'équipe et de programme. Ceci, selon elles, ne favorise
pas la mobilisation. C'est une opinion. En conséquence,
préparons cette Alternative, une alternative qui se construit
en concertation autour, comme je l'avais déjà écrit
" d'un Projet de société basé sur les
problèmes quotidiens des citoyennes et des citoyens et
pour une autre Haïti ; une alternative qui doit se construire
autour d'un Programme, conçu collectivement avec les différents
acteurs sociaux, sans exclusif aucun, programme qui donnera des
réponses non démagogiques tant au niveau macro-économique
qu'au niveau des urgences sociales (sécurité, justice,
sécurité alimentaire, éducation universelle
et santé pour tous ...), le tout à mettre en oeuvre
dans une gestion (de nos jours on parle de "gouvernance")
moderne ".
Le travail de mise en place de cette plate-forme démocratique
est colossal. Ne devrait-on pas penser, dans la préparation
de cet espace de coordination, à convoquer -quand les
conditions s'y prêteront- les Etats Généraux
de la Nation sur un agenda précis : (1) Quelle mobilisation,
(2) comment gouverner ce pays et (3) quelle contribution des
pays amis d'Haïti, en particulier la mise en place d'une
force internationale d'interposition pour protéger la
population des milices armées ? Ne déléguez
pas vos responsabilités à d'autres. Bonne besogne
et bonne année 2002.
Micha Gaillard
Port-au-Prince, le 20 décembre 2001
michagaillard_12@yahoo.com
_______________
Titre de l'article de M. Smarck Michel, voir Le Nouvelliste
du 19 novembre 2001
Voir du même auteur " Sans illusion ... ", écrit
le 9 septembre 2001.
|